OFFERTE - by Evita - in french

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C'est à notre retour de Bali que mon Maître acheta les lunettes de tissu noir. A l'époque il prétexta que la lumière l'empêchait de dormir dans l'avion, je ne saurais jamais si déjà il avait prévu d'en faire cet usage...

Tout commença le jour ou je reçus ce mail, une phrase disait : " Le jour ou je te tendrai ces lunettes, saches que tu vivras l'heure la plus folle que ton corps ait connu. Tu te sentiras Femme et animale, femelle et sauvage, libre et prisonnière, aimée et souillée, utilisée et honorée… Tu sentiras combien je t’aime…"

Plusieurs fois je le questionnais à ce sujet, mais il restait de marbre, j'avais beau suggérer les pires folies... au mieux il souriait, mais ne révélait rien. J'étais à la fois dans l'appréhension et le désir, dans le trouble et l'incertitude, mais le plus souvent très humide d'impatience...
Plusieurs week-ends de suite mon Maître m’emmenait dans des clubs de musique black. J’adore cette musique ou la passion et la nostalgie, des notes langoureuses mêlées à un rythme endiable.. Tout cela me transit. Et je ne pouvais détacher mes yeux de ces hommes blacks, avec leurs fesses bien musclées, ayant le rythme dans le sang et dans l âme.. Je me prenais à rêver ! Et mon Maître qui voyait mon émoi faisait de temps à autre un commentaire du genre : « Il semble que ces hommes blacks sont des amants très recherches ». Je rougissais alors, car c’était comme s’il lisait ma pensée simultanément.

Le 10 septembre, il y a 2ans, mon Maître m'invita pour mon anniversaire au restaurant. Il ne m'avait jamais amenée dans cet endroit, c'était une sorte d'auberge hôtel, adorable et rustique. Nous passâmes cette soirée à parler de choses et d'autres et, comme à l'accoutumée, je le sentais très amoureux, le regard brillant de désir. Nous dînâmes tendrement nous déclarant notre tendresse l’un a l’autre comme toujours... Au dessert, il me regarda droit dans les yeux et déclara : " J'ai un joli cadeau pour toi...". Il me tendit un adorable paquet-cadeau et me dit " N'oublie jamais que je t'aime, n'oublie jamais que seul ton bonheur compte à mes yeux, n'oublie jamais que je suis ton Maître et que rien ne peut nous atteindre tant nous nous aimons".

Morte de curiosité et d'impatience, j'ouvris le paquet. Les lunettes se cachaient dans une paire de gants noirs. Je sentis ma gorge devenir sèche... je compris que j'allais vivre un moment fou, un moment longuement préparé par ses soins, uniquement destiné à mes sens...
mon Maître m'observa un long moment, il sentait mon trouble, puis il dit :
"Ne dis rien, laisse-toi porter..."

Nous sortîmes du restaurant et, en passant devant la réception de l'hôtel, à ma grande surprise il dit au réceptionniste : " Ma clé je vous prie".
La chambre était magnifique, grande et cossue, je me sentais bien, pleine de désirs qui me troublaient. Je savais que seuls mes sens devaient être en éveil.

Délicatement mon Maître me prit dans ses bras, me serra tendrement et commença à déboutonner mon chemisier. Sans qu'il les touche, je sentais mes seins durs pointer, espérant qu'il y pose ses lèvres. Mon chemisier tomba au sol, vite rejoint par mon soutien-gorge, en l'espace de quelques instants j'étais nue, debout au milieu de la pièce.

Mon Maître m'allongea tendrement sur le lit, passa mon cadeau autour de mes yeux, m'enfila la paire gant et me dit au creux de l'oreille”: Bon anniversaire mon amour, ne bouge plus, ne dit plus rien, je t'aime". Je sentis alors une bouffée de chaleur voluptueuse envahir mon être.

Privée de la vue, mes autres sens étaient dans le plus grand éveil. Je l'entendais se déplacer dans la pièce. Sans comprendre pourquoi je me sentais frissonner, impatiente d'un contact, d un effleurement… Qu'il me touche ! Je me pinçais les lèvres pour ne pas gémir tant je me sentais prête à être aimée.


Plongée dans mes pensées, je réalisais qu'un silence parfait régnait autour de moi. Que faisait-il ? Etait-il sorti ? Mais obéissante, je ne bougeais pas attendant le sort que mon Maître m'avait réservé.

Soudain, je sentis une main se poser sur mon sein gauche. Je ne pus m'empêcher de laisser échapper un son tant mon corps languissait et en appelait… La main était douce et experte elle fut rejointe par des lèvres tout aussi tendres, tétant mon sein avec délicatesse. Cette caresse provoqua en moi le besoin d'onduler imperceptiblement... une autre main se posa sur mon sein droit complétant ainsi mon émoi... lorsque je sentis une deuxième bouche se poser sur mon sein droit, je sentis mon cerveau bouillir. Un tourbillon m'envahit. Cette double caresse impossible me fit onduler encore plus fort, j'avais envie de hurler ma trahison mais seuls des gémissements de plaisir sortaient de ma bouche. Je posais ma main sur ces deux têtes qui me goûtaient essayant de comprendre qui était mon Maître, mais les gants m'empêchaient de ressentir avec précision...

Je me sentais honteusement dégoulinante de plaisir et de désir, je perdais peu à peu la raison, je ne pus m'empêcher d'ouvrir mes jambes tant je sentais ma fleur douloureuse par le manque de contact. C'est à cet instant que je sentis deux nouvelles mains se poser sur mes jambes m'invitant à exposer mon intimité... mon bassin ondulait par saccades, comme à la recherche d'un invisible dard... lorsque je sentis les premiers coups de langue de la troisième bouche, je ne pus m'empêcher de hurler mon plaisir, je me sentais aspirée,
goûtée de partout, je sentais mon plaisir imminent. Du bas de mon ventre je sentais la vague venir, et c'est en m'arc-boutant que j'explosais par le plaisir de toutes ses sensations... A ce moment là six mains se mirent à me masser tendrement le corps... je ne sus jamais si deux d'entre elles étaient à mon Maître

Peu à peu je sentis mon corps flotter, j'étais à la fois émerveillée par le cadeau de mon Maître et honteuse du plaisir illégitime que je venais d'avoir. Pourtant son consentement à me l'offrir me déculpabilisait un peu et me protégeait. Puisqu'il l'a voulu, je l'ai vécu sans le déshonorer.

C'est dans une semi-somnolence que je sentis deux mains se poser sur une de mes jambes. La caresse était douce est apaisante. Deux autres mains se posèrent sur l'autre jambe elles avaient toutes le même mouvement de va-et-vient relaxant. Je me sentais bien ouverte et exposée. Offerte. Mais aucune de ces caresses ne cherchaient à m'éveiller.

Une cinquième puis une sixième main se posèrent sur mes seins, remontant sur l'épaule et le bras. Etre massée en même temps de partout commençait à me troubler. Soudain, je sentis un anneau métallique m'enserrer le poignet. On tendit mon bras au-dessus de ma tête, j'entendis un cliquetis métallique, mon bras était menotté aux barreaux du lit. Avant même que je ne le réalise mon second bras subissait le même sort. Une langue commença à me lécher le ventre et les seins. Je ne pouvais m'empêcher de me tortiller, prisonnière et sans défense, je compris vite que résister était peine perdue. Je décidais alors de laisser la sensualité prendre le dessus, l'homme que j'aimais avait souhaité que je vive cela, je devais en être digne.


Mes sens suivaient le plaisir que m'apportait cette bouche soyeuse, sans me rendre compte que les massages des jambes avaient cessé. A présent on me maintenait les jambes fermement à moitié repliées, laissant la bouche voyager sur mon corps. Ne pouvant plus bouger aucun membre, je sentais monter en moi le désir de me donner. Le fait de n'avoir aucun autre choix décuplait mon envie. J étais offerte par mon Maître bien-aime. J étais forcée par des hommes auxquels il me présentait. C'est en sentant des cuisses entre mes flans que je compris que l'homme qui me léchait les seins était à cheval sur mon ventre. La sensation de ses bourses qui effleuraient mon ventre me faisait couler. Lorsqu'il se penchait en avant je sentais sa raideur salvatrice. Ce jeu dura longtemps. N'en pouvant plus, je ne pus m'empêcher de supplier pour qu’on me délivrât enfin ”: Je vous en prie, prenez-moi, touchez ma fleur, juste un instant, soulagez-moi".

Les caresses cessèrent instantanément. Haletante j'attendais. Je sentis qu'on repliait mes jambes vers mes seins encore humides, je sentais qu'on m'offrait complètement, que j'étais mure et suffisamment prête à recevoir dans mon ventre. C'est à ce moment-là que je sentis contre ma vulve tendue la douce chaleur d'un gland humide. J'essayais de l'attirer par de petit coup de rein, de l'inviter plus loin en moi, mais il restait au bord, jouant à l'entrée de moi quand je le voulais en moi. Aveugle et presque écartelée mon désir devenait fou, d'un geste presque brusque, je sentis le dard brûlant me prendre dans un puissant mouvement. Le dard était énorme. Il était droit, dur, long, épais. En un éclair,
le temps d'un cri, j'eus le plus bel orgasme de ma vie. Pantelante, je laissais cette merveilleuse hampe me transpercer, allez et venir profondément en moi. Peu de temps après mon plaisir, elle me quitta pour honorer le dessus de mon pubis d'une sensation chaude et apaisante.

Avais-je perdu connaissance ? Je me réveillai à nouveau sous la douceur de caresses voluptueuses. Durant cette absence, ces inconnus m'avaient déplacée. Mes bras toujours prisonniers étaient maintenus vers le haut comme suspendu au plafond, mon corps était tendu et reposait sur les genoux. Un homme me soutenait, son torse contre moi, je sentais mes fesses reposer sur son ventre. De ses mains, il me caressait les seins doucement.

Tout mon être tremblait encore, je voulus parler, leur dire que je n'en pouvais plus, que mon corps était saturé de plaisir. Mais lorsque je voulus le faire, des lèvres prirent les miennes dans un doux baiser. J'offris ma bouche sans retenue, soulagée de reconnaître sans aucun doute les lèvres de mon Maître. Son baiser me disait : n'aies pas peur, je suis là, heureux de t'offrir ces plaisirs. Je me raccrochais à ce contact, à ses lèvres, ne voulant pas le laisser partir.

L'homme derrière moi me cala fermement contre lui, ses caresses devenaient plus fermes. D'autres mains devant moi remontaient le long de mes cuisses, m'obligeant à ouvrir mes jambes. Je compris qu'ils allaient me prendre ensemble et honteuse de ce plaisir que je sentais divin, j'embrassais furieusement mon Maître

Je ne pus retenir un cri lorsque d'un brusque coup de reins, l'inconnu perça mon ventre, il resta au fond de moi sans bouger. Un râle sortit de ma gorge accompagnant le mouvement de l'homme qui s'enfonça dans mes reins. Je venais de perdre ma deuxième virginité.

La douleur m'envahit, remonta jusqu'à ma nuque, tout mon corps trembla. Je sentis le feu prendre en moi, attiser par la honte de mes sentir ainsi prise par deux inconnus. Lorsqu'ils s'enfoncèrent l'un après l'autre, écartelée, fouillée, soumise, tordant mes reins pour échapper à cette brûlure dans mon dos, je demandais à mon Maître fou d'offrir à mes lèvres sa hampe brûlante. Je sentais son trouble à me savoir douloureusement, doublement pénétrée, doublement offerte... Son sexe était tendu et coulait de désir, il s'enfonça dans ma gorge et je le happais. Ma douleur s'apaisa, des vagues de plaisirs montaient du bas de mon corps, venant à ma bouche, irradiant le sexe et le corps de mon Maître. Je me sentais moins honteuse à ses râles de plaisirs, traversée par le désir fugace et pervers que d'autres hommes me possèdent sous ses yeux. Le plaisir monta plus fort encore, chaque coup dans ma chair me transperça, me secouant de frissons intenses. Je partageais ce plaisir en pompant le sexe dans ma bouche, tandis que ma langue enveloppait et massait le membre de cet homme que je voulais emporter dans l'extase.

A ce moment là, je n'existais plus que pour nous. Les hommes que je sentais en moi n'étaient que des objets destines à notre plaisir. Alors je m'offris totalement, laissant monter en moi les spasmes d'un plaisir violent, encourage par les gémissements de mon homme dont la verge allait éclater dans ma bouche, étouffant mes propres gémissements.

Un raz de marée inouï nous secoua ensemble, unissant nos corps et nos âmes...

Je me réveillais, étourdie par le rêve que je venais de faire.

J'étais allongée sur le lit dans la position ou nous aimons dormir, en chien de fusil. Un rayon de lumière éclairait la pièce... écarquillant les yeux, je reconnus la chambre de mon rêve ! ! !

Impossible!! Etait-ce un rêve ? Je compris lorsque je vis un masque noir sur la table de chevet... Alors, je sentis mon corps frémir, encore brûlant et humide des plaisirs de mes songes.
Mon Maître m'attira contre lui. Je me pelotonnais comme pour entrer dans son corps, resserrant encore son étreinte. Il me dit à l'oreille : " pardon".

Les plus beaux mots d'amour sont banals, j'ai été très touchée par ce "pardon" qui m'exprimait son amour infini, à moi qu'il savait si prude et docile autrefois. Il ne se douta pas que je gardais du plaisir une reconnaissance éternelle, à lui qui m'avait révélé à mes sens et appris à me donner à lui, sans réserve.

Avant de sombrer, j'entendis encore : " Bon anniversaire ma grande chérie. Le cadeau que je t ai fait de ces deux étalons blacks, était-il à ton goût?"

Evita
 

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